L’entreprise groupe ADP (Aéroports de Paris) doit-elle être privatisée ou rester un bien commun, une propriété publique ? ADP ce n’est pas seulement 24 aéroports avec des magasins Duty Free et des pistes d’envol ; ce sont en plus d’immenses terrains totalisant 6 700 hectares soit l’équivalent de ⅔ de la surface de la Ville de Paris sur lesquels l’acheteur privé pourrait, hélas, construire des milliers de bâtiments.
Ce serait la plus grosse privatisation française de l’histoire – la troisième au monde, et aucune privatisation d’aéroport au monde n’a jamais inclus tant de milliers d’hectares constructibles n’ayant rien à voir avec l’activité d’un aéroport.
ADP rapporte aux Français près de 200 millions d’euros de dividendes chaque année. Ces recettes, en parties payées par des étrangers ou des Français usagers de l’avion, seront désormais imposées à tous les Français dont la majorité ne prennent pas l’avion.
Une privatisation revient à accomplir dans les airs ce qui aura été achevé sur terre avec les autoroutes. Privatiser pour permettre aux copains de s’en mettre plein les poches sur le dos de la collectivité. Ni plus, ni moins. En plus : ADP (alors l’Etat, alors nos impôts) veut, avant la privatisation, investir 6 MILLIARDS D’EUROS!
Le contenu de cette campagne est simple: il s’agit de s’opposer de la vente à la découpe de la France et de défendre ce qui est notre souveraineté attaquée par les privatisations et le bradage de notre bien commun.
L’enjeu est démocratique, l’occasion nous est donnée d’exercer notre droit de décider, de reprendre ou perdre le contrôle d’un bien commun. C’est aux citoyens de se mobiliser pour répondre à ces enjeux essentiels et décider du sort d’Aéroports de Paris. 4,7 millions de soutiens sont nécessaires.
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